Culture de rêve

Nous avons chacun une culture qui nous émerveille, nous fascine ou nous interpelle. Nous avons donc développé les aspects qui nous semblaient être les plus marquant dans la culture qui nous intéressait le plus.

Le Brésil

Une présentation sommaire

En juillet dernier, je mettais les pieds en Amérique du Sud pour la seconde fois de mon existence. Après la Colombie, le Brésil. La période choisie était plutôt atypique puisque j'étais arrivé à Rio de Janeiro deux jours avant la fameuse victoire de l'Allemagne sur le pays hôte. Un match que j'avais d'ailleurs pu suivre sur le sable de Copacabana. Jusqu'à la mi-temps. Une grande partie de la foule brésilienne refusa la douche tiède après la froide et rentra chez elle.

Dans la culture moderne, on associe très rapidement taxi avec New York. Merci Hollywood. Néanmoins, je doute que leurs chauffeurs soient aussi passionnants que ceux que l'on peut trouver au Brésil. Le chauffeur de taxi brésilien peut être très causant, très aimable et faire figure d'excellent ambassadeur pour son pays.

Un pays de contrastes

Le Brésil est un pays de contrastes. Ce sont ses influences européennes, africaines, et bien évidemment amérindiennes qui, depuis 1822, ont contribué à modeler le Brésil actuel. Quel autre pays au monde peut se targuer de posséder une diversité culturelle si riche?

Plus surprenant par contre, l'attention presque obsessionnelle que portent certains Brésiliens à leur corps, opposé à d'autres qui s'ouvrent une voie royale vers un diabète de type 2. Le contraste est particulièrement saisissant lorsque vous vous promenez sur le trottoir qui sépare la plage de Copacabana de l'Avenida Atlântica. En effet, athlètes avertis et obèse se mélangent volontiers sur ces quelque 4,5 km de pavés noirs et blancs. Mais pour différentes raisons. Les premiers, à pied ou à vélo, viennent ici pour se dépenser et sculpter leur corps, mais cela est normal dans une ville où le bikini est à la mode de janvier à décembre. En plus, la ville de Rio de Janeiro développe depuis 2010 un concept plutôt original matérialisé par la présence d'une quarantaine d'instruments de musculation le long de ses plages. Les autres, les bons vivants, se baladent à un rythme plus décontracté et n'hésitent pas à se laisser tenter par les gourmandises proposées par les dizaines de bars circulaires qui jonchent les abords de la plage.

Une tradition culturelle

La tradition culturelle brésilienne est extrêmement riche et variée grâce à son fort métissage, notamment du point de vue musical (samba, bossa nova, forró, frevo ...), chorégraphique (capoeira) et culinaire (churrasco, feijoada, caipirinha, guarana ...), mais aussi sur le plan religieux (candomblé) et mythologique.

Le candomblé est une des religions afro-brésiliennes pratiquées au Brésil, mais également dans les pays voisins tels que l'Uruguay, le Paraguay, l'Argentine ou encore le Venezuela. Mélange subtil de catholicisme, de rites indigènes et de croyances africaines, cette religion consiste en un culte des orixás, les dieux du candomblé d'origine totémique et familiale, associés chacun d'entre eux à un élément naturel (eau, forêt, feu, éclair, etc.). Se basant sur la croyance de l'existence d'une âme propre à la nature.

Les danses brésiliennes sont très entraînantes aussi.Elle est reconnue dans le monde comme un symbole du Brésil et du carnaval brésilien. Considérée comme l'une des expressions les plus cultes du Brésil, la samba fait partie de l'identité nationale brésilienne.

La samba est un style local au sud et nord du Brésil, en particulier à Rio de Janeiro, São Paulo, Salvador et Belo Horizonte. Son importance dans la musique brésilienne traverse toutes les régions du pays, cependant, des écoles de samba, musiciens de samba et organisateurs de carnaval centrés sur la performance de la samba se situent partout dans le pays.

Le Japon à travers les Animes et les Mangas

Introduction

Les animes et les mangas ont une place beaucoup plus importante au Japon qu'en France: par exemple, les animes se regardent en famille font aussi partie intégrante de la jeunesse japonaise.

Grand public

Parmi les animes et les mangas qui viennent du Japon, ceux qui ont le plus de chance d'être exportés et vendus dans des pays étrangers, notamment occidentaux, sont ceux qui touchent le plus grand public. Ils s'agit donc d'animes ou de mangas dont les thèmes sont internationaux. On compte parmi ces créations des titres tels que One Piece, Naruto, Bleach qui ont pour thème principal celui de la personne qui est partie de rien mais qui, au fur et à mesure des efforts réussissent peu à peu à s'approcher de leur objectif, de la même manière que le “self-made man” américain, ce qui est sans doute la raison pour laquelle ces œuvres ont un tel succès à l'étranger. On trouve aussi des créations comme Death Note qui touche un public un peu plus réduit mais qui prospère de par la fait qu'il soit dans la catégorie “suspense”. Il y a aussi bien sûr les films du studio Ghibli, notamment ceux de Hayao Miyazaki, qui ont un succès remarquable et abordent des thèmes différents et variés.

Petit public

À défaut d'être connus dans le monde entier, les animes et les mangas à public réduit sont plus représentatifs et plus explicite par rapport à la culture japonaise. On y trouve des sujets plus controversés ou qui tiennent plus à cœur à la population ou à une partie de la population japonaise. Par exemple, dans l'anime “Hataraku Maou Sama” ou en anglais “The devil is a part-timer” où il est raconté l'histoire de Satan, employé à temps partiel dans un équivalent du Mac-Donald, on y observe particulièrement la vision et la culture japonaise quant au travail et à l'argent. Loin d'être le seul exemple, on trouve aussi “Clannad” qui, dans la deuxième saison, présente en partie le fait de sortir de l'école et rentrer dans la vie active, ainsi que le fait d'être parent et ses implications.

Mangas et Animes les mieux notés

Mangas

  1. Berserk
  2. Utsuro no Hako to Zero no Maria (La Boîte du Néant et la 0ieme Maria)
  3. Fullmetal Alchemist
  4. Watashitachi no Shiawase na Jikan (Nos Jours Heureux)
  5. 20th Century Boys

Animes

Séries
  1. Fullmetal Alchemist: Brotherhood
  2. Steins;Gate
  3. Gintama'
  4. Hunter x Hunter 2011
  5. Gintama°
Longs métrages, courts métrages
  1. Gintama: Kanketsu-hen — Yorozuya yo Eien Nare (Gintama: Dernier chapitre — Demeure Yorozuya)
  2. Sen to Chihiro no Kamikakushi (Le Voyage de Chihiro)
  3. Suzumiya Haruhi no Shoushitsu (La Disparition de Haruhi Suzumiya)
  4. Ookami Kodomo no Ame to Yuki (Les Enfants Loups Ame et Yuki)
  5. Mononoke Hime (Princesse Mononoke)
Source du classement

Le Japon: Matsuris et Croyances

Les croyances...

Le Japon ne possède pas de religion particulière. En effet, les Japonais auront tendance à se considérer comme appartenant à aucune religion ou à plusieurs religions en même temps. Les religions principales sont le shintoïsme et le bouddhisme mais il y a une minorité de chrétiens et de musulmans.

Ce mélange de religion est possible grâce aux caractéristiques des religions principales du pays. Le shintoïsme est une religion polythéiste tandis que le bouddhisme correspond plus à une philosophie de vie accompagnée de méditation.

On dit souvent que le Japonais naît, grandit et s'amuse shinto, s'éduque confucéen, se marie chrétien, vit dans l'irréligion et meurt bouddhiste.
(Le Japon des Japonais par Philippe PONS et Pierre-François SOUYRI).

... à l'origine des Matsuris

Le shintoïsme et le bouddhisme sont à l'origine de nombreuses fêtes traditionnelles autrement appelées Matsuri. En effet, pour attirer la bienveillance des dieux, chacun d'entre eux est prié et vénéré lors de rituel et de fête. Bien que les Japonais ne croient pas vraiment en ces dieux, ils accomplissent ces rituels au cas où les dieux existeraient et retireraient leur bienveillance envers les Japonais.

Ces fêtes ont lieu régulièrement tout au long de l'année. Au printemps, les Japonais fêtent le repiquage du riz et prient pour se protéger des épidémies. En été, ils prient pour se protéger contre les typhons et les ravages causés par les insectes ainsi que pour leurs ancêtres. En hiver, ils prient pour la nouvelle année. Il y a aussi des fêtes locales pour prier les dieux locaux à différents moments de l'année.

Lors de ces festivités, les hommes défilent dans le quartier en portant le Mikoshi (sorte d'autel portatif) sur leurs dos. Ils sont vêtus d'un Happi (veste découvrant leur torse) et d'un Fundoshi (sorte de cache-sexe traditionnel). Une fois l'autel retourné au temple, la fête continu le long de la rue du temple où l'on peut trouver des stands de friandises en sucres, de nouilles sautées, de porte-bonheurs...

Dans les plus grands Matsuris, de grands chars défilent à travers le quartier accompagnés des flûtes, tambours et gongs. Ces chars sont aussi accompagnés de troupes de danseurs. Les filles profitent de ces festivals pour sortir leurs kimonos pour rentrer dans l'ambiance de la fête.

Matsuris les plus connus

  • Aoi Matsuri, 15 mai, Kyoto
  • Aomori Nebuta Matsuri, 2–7 août, Aomori
  • Awa-Odori, 12–15 août, Tokushima
  • Danjiri Matsuri, deuxième week-end de septembre, Kishiwada
  • Etchu Owara Kaze no Bon, 1–3 septembre Toyama
  • Gion Matsuri, juillet, Kyoto quartier de Gion
  • Gozan no Okuribi, 16 août, Kyoto
  • Hadaka Matsuri, troisième samedi de février, Okayama
  • Hakata Gion Yamakasa, 1–15 juillet, Hakata
  • Ise-jingu kannamesai et Ninamesai, 15–25 octobre et 23–29 novembre, Ise
  • Jidai Matsuri, 22 octobre, Kyoto
  • Kanda Matsuri, deuxième dimanche de mai, Tokyo
  • Namahage, 31 décembre, Oga
  • Narita-san Setsubun-e, 3 février, Narita
  • Onbashira, avril tous les six ans, Suwa
  • Otaue Matsuri, 14 juin, Osaka
  • Sanja Matsuri, troisième week-end de mai, Tokyo
  • Sanno Matsuri, 14–15 avril, Takayama
  • Sendai Tanabata Matsuri, 6–8 août, Sendai
  • Sentei-sai, 3–4 mai, Shimonoseki
  • Festival de la neige de Sapporo, mi-février, Sapporo
  • Tenjin Matsuri, 24–25 juillet, Osaka
  • Yosakoi Matsuri, 9–12 août, Kochi

La culture dans Mass Effect

Introduction

Au moment de rédiger cet article sur ma culture de rêve, je me suis retrouvé confronté à un problème. Si, comme mes camarades, la culture japonaise m’intéresse et m’inspire, je suis moins attiré par la réalité du pays du soleil levant que par les œuvres de fiction qu’il sait produire. Et d’une manière générale, je me sais inspiré par les cultures de l’imaginaire, les plus à même de nous proposer de nouveaux modèles, de nouvelles approches et de remettre en question notre perception du monde.

Quelle est cette culture?

Je prends ici un exemple, issu de la culture vidéoludique. La série Mass Effect a su donner comme cadre de ses histoires un univers riche et cohérent. Elle prend place vingt ans après que l’humanité, vers la fin du XXIe siècle, a découvert sur Mars des ruines d’une ancienne civilisation qui s’est étendue à travers toute la galaxie, puis a employé la technologie qui s’y trouvait pour explorer à son tour l’univers. Elle y a rencontré de nombreuses espèces, réunies au sein d’un conseil ; bien qu’intriguées par ces nouveaux arrivants, elles devaient déterminer si l’Homme était digne de confiance, et utile au reste du monde. Pour la première fois, l’humanité a dû prouver sa valeur plutôt que d’imposer sa présence.

Mass Effect nous présente une multitude de cultures, chacune liée à une espèce, et pour la plupart plus anciennes que la nôtre. En nous montrant comment ces individus perçoivent les humains, le jeu nous pose une question à laquelle il est difficile de répondre : existe-t-il une culture humaine ? N’ayant trouvé jusque là d’autre espèce également intelligente, nous avons défini, étudié les différentes cultures qui forment l’humanité, mais il est encore difficile de trouver les comportements communs à toutes ces civilisations.

Les questions que l'ont peut donc se poser:

Peut-on nous définir, par une somme de comportements, de qualités, de défauts ? Dans le jeu, les aliens s’y essaient : l’humanité aurait pour richesse sa diversité, et pour faiblesse sa difficulté à comprendre l’autre, sa propension à imposer sa vision. Trouve-t-on ces défauts chez tous les hommes ? Si oui, sont-ils définis par nos propres limites, ou pouvons-nous les changer ?

En quoi Mass Effect peut-il être une culture de rêve ? Je pense que ce n’est pas “une” culture, mais la richesse culturelle et les questionnements qu’elle apporte qui font que cet univers m’inspire, et le simple fait qu’il soit fictif donne matière au rêve. Après tout, une culture de rêve le reste-t-elle une fois qu’on a pris le temps de la découvrir ?